jeudi 6 février 2020

Pensée

Harry Vardon, La Plus grande Partie de tous les temps,  "Les gens n'ont pas de mauvais geste, il n'ont que de mauvaises intentions".

Il m'est souvent arrivé d'entendre un élève qui n'a pas terminé son geste dire:

- c'est parce que j'ai gratté
-c'est parce que j'ai vu que..

J'aimerais par ce post aide à prendre conscience de ceci.

Lorsque vous réalisez un swing, on dit que le mouvement se fait en champs fermé. C'est à dire que vous pouvez intervenir dans votre swing (arrêt, changement de direction...) jusqu'à un moment appelé "point de non retour". Exactement comme lorsque vous voulez attraper quelque chose, le cerveau à le temps de faire des contrôles en temps réél pour ajuster le geste.

A cette endroit (le point de non retour) l'information de votre conscience va être propulsée en action motrice, et vous ne pourrez plus jamais intervenir dessus jusqu'à la fin de votre geste.

De ce point à l'impact il va s'écouler autour de 0.1sec et le club va accélérer de tel manière que votre corps aura l'impression qu'une masse de 40kg lui tire sur les poignets à l'impact.


 Tout ceci pour dire qu'avec les vitesses mises en jeu, le temps pendant lequel ça se déroule et les masses appliquées, il est illusoire de penser que l'on puisse contrôler quoi que se soit. Tout ce passe en amont.

- Si on estime qu'un swing complet représente un Paris / Nice, lorsque vous arrivez au point de non retour si  la destination est Nice, le swing ira jusqu'à Nice avec plus ou moins de vitesse et de précision en fonction des habiletés de chacun.

- Si votre swing s'arrête à Lyon c'est qu'au point de non retour il n'était pas clairement identifié d'aller plus loin, entraînant la décélération du corps et donc des grattes et des tops.




C'est tout ce temps de champs fermé (à la louche 1seconde) qui rend le swing compliqué. En effet que vous le vouliez ou non, pendant toute la durée du backswing jusqu'au point de non retour, votre cerveau peu continuer à fournir des informations pouvant altérer votre réponse motrice (le vent, un bruit, quelqu'un qui bouge...). Raison pour laquelle, une fois votre décision prise il vaut mieux ne pas lambiner au dessus de votre balle, pour assurer un signal clair.

Seul l'entrainement peu permettre de créer une issue de secours dans le swing. Si vous avez un repère clair, de la position que votre club doit avoir au sommet du backswing. A cet instant si vous arrivez à à identifier qu'il n'est pas correct, il possible d'envoyer le swing sur une voie auxiliaire.

Pour ma part, dès que je sens mon club accrocher au démarrage de mon geste, je sais que je vais rater ma balle, mais je suis incapable de me dire d'arrêter, je suis le spectateur de quelque chose que je sais inévitable, je vais faire un daube.

Le grand champion de ce genre de spectacle qui s'est entraîné des heures pour y arriver c'est Tiger Woods !



Harry Vardon avait à mon sens raison. Si la dernière information que j'envoie est déterminante, c'est une pensée qu'il faut changer pour changer le résultat. L'intention, génère, l'action, le résultat est une conséquence.

Et vous quelle sera votre prochaine destination de swing ?



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